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Mer d'Aral, Ouzbékistan, désert, panoramique, © x.armange@gmail.com

MER D'ARAL,

50°C AU MILIEU

DE PLUS RIEN

FORMAT D'IMPRESSION haute déinition :

jusqu'à 3 m

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OUZBÉKISTAN - Où sont passés les poissons ? La quatrième mer du globe s’est évaporée dans les sables du désert. L’Amou-Daria et le Syr-Daria ne remplissent plus cette dépression peu profonde. Les 66000 Km2 ont été divisés par six ; la concentration en sel a fait disparaître la plupart des espèces marines. C’est Staline qui, pour produire toujours plus de coton, a ordonné le premier l’irrigation intensive du désert. Ce qui reste des grands fleuves continue depuis d’être drainé vers ces cultures ­­avides d’eau. Au centre de la mer, dans l’île de Vozrozhdeniye aujourd’hui reliée au continent, les Russes fabriquaient des armes bactériologiques. En abandonnant la région, ils y ont oublié - entre autres - des réserves d’anthrax qui auraient été décontaminées.

 

La mer se mérite: 200 km en taxi bringuebalant depuis Nukus, capitale de la République du Karakalpakistan, à travers le désert par près de 50°C à l’ombre. Mais il n’y a pas d’ombre. À Moynac, ville morte, les conserveries qui faisaient sa prospérité ne sont plus que ruines. La majorité de la population à fui. Dans la lumière éblouissante, on doit se rendre à l’évidence : face à ce qui fut un port, devant les chalutiers rouillés, on ne peut que constater l’absence de la mer. Reste à photographier la catastrophe pour témoigner de la folie des hommes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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